VICTOR HUGO DANS LE 9ème ARRONDISSEMENT

                          VICTOR HUGO

    Dans le 9ème arrondissement de PARIS--Quartier ROCHECHOUART

    Ces anecdotes se sont déroulées au 19ème siècle entre 1844

    et l'exil de VICTOR HUGO en décembre 1851 dans un périmètre

    aux abords de l'agence: CENTURY 21 CADET ROCHECHOUART.

 

Mme HUGO ne se plaisait pas rue de l'Isly déménagea avec son mari en juillet 1848

pour le N° 37 (39 actuel) rue de LA TOUR D'AUVERGNE  oû ils restent

jusqu'en décembre 1851.

A cette époque VICTOR HUGO a partagé sa vie avec 3 femmes pendant 7 ans.

Mme ADELE HUGO La régulière.

Mme JULIETTE DROUET  38 ans L'amante en titre pendant 50 ans.

Mme LEONIE BIARD  28 ans L'amante n° 2.

Il faut aussi ajouter les très nombreuses conquêtes pendant cette période

et tout au cours de sa vie, car conjointement à son talent littéraire prolifique

il était une force de la nature hors du commun.

Il a dit un jour "Il faut éviter la chasteté qui trouble la liberté du cerveau"

Le 3 juillet 1837 il est nommé officier de la légion d'honneur.

Le 13 avril 1845 il est nommé Pair de France par Louis Philippe.

Pour se rapprocher de son "Bien aimé" JULIETTE  vint habiter au:

20 RUE RODIER Elle fut l'égérie, la conseillère, l'inspiratrice.

Cette femme rare accordée avec un génie exceptionnel eut une influence

considérable sur l'oeuvre de VICTOR HUGO qui a comparé l'arrivée de JULIETTE

dans sa vie en 1833 "Au lever d'une aurore sur une ruine".

Elle lui a également sauvé la vie lors des atrocités liées au coup d'état

du 2 décembre 1851. Sa tête  était mise à prix à qui le capturera ou le tuera.

(Voir les détails en fin de page).

LEONIE Habitait 12 RUE LAFERRIERE Elle était mariée avec le peintre BIARD.

Le 1er avril 1844 elle devint l'amante n°2 de VICTOR.

JULIETTE recluse rue RODIER a tout ignoré pendant 7 ans de la liaison et du scandale

Elle avait de nombreux motifs à être jalouse mais cette fois elle n'a rien vu venir.

Le 5 juillet 1845 les 2 amants sont pris en flagrant délit d'adultère en chambre

meublée suite à une plainte de BIARD qui soupçonnait sa femme.

Ce fut un énorme scandale, les journaux étaient déchainés.

VICTOR malgré les sanctions prévues, étant Pair de France, était intouchable.

Mais LEONIE fut enfermée à la prison Saint Lazare pour femmes pendant 2 mois

(MATAHARI y a passé ses derniers jours avant d'être fusillée) puis dans un couvent

parisien pendant 6 mois.

(Les moeurs ont bien changé de nos jours).

Quant elle sortit Mme HUGO l'a prise sous son aile, ravie de voir en elle

une concurente à JULIETTE (ce n'est pas un roman mais l'histoire authentique).

La jalousie possessive de LEONIE la poussa à chercher à se débarrasser

de la "Vielle maitresse" elle accomplit l'acte le plus odieux dans le domaine

des amours.

Le 28 juin 1851 JULIETTE reçoit un paquet de lettres enrubanné.

Il contenait toute la correspondance que son "Toto" avait écrite depuis mai 1844

à sa rivale.

Ce fut un choc affreux sur le coup, puis se ressaisissant JULIETTE s'accrocha

encore plus à son "Bien aimé" ce que n'avait pas imaginé LEONIE en voulant tenter

d'évincer cette "Vieille maitresse qu'il trainait comme un boulet depuis 18 ans".

Suite à cet incident JULIETTE adressa à VICTOR les plus sublimes écrits

de toute la littérature amoureuse.

VICTOR partit bientôt en exil ce qui mit fin au danger LEONIE.

JULIETTE rejoindra VICTOR à Guernesey.

VICTOR HUGO   1802-1885 Ecrivain, Poète - Le 22 mai funérailles nationales

                                                                     Le 31 au Panthéon.

ADELE HUGO 1803-1868 Tout en élevant ses enfants fut "comptable" de VICTOR.

JULIETTE DROUET  1806-1883- Actrice & égérie de VICTOR HUGO pendant 50 ans.

LEONIE BIARD 1820-1879- Romancière.

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Evènements suite au coup d'état du 2 décembre 1851.

VICTOR était recherché pour ses engagements politiques.

JULIETTE cache VICTOR 5 jours chez des amis dévoués changeant tous les jours

d'asile. Le 11 elle lui fournit un passeport au nom de "Lanvin compositeur

d'imprimerie à livres" et il prend le train pour Bruxelles.

Il affirmera en 1860 "si je n'ai pas été pris, donc fusillé, si je suis vivant à cette

heure je le dois à JULIETTE DROUET qui au péril de sa liberté et de sa propre vie

m'a préservé de tout piège, a veillé sur moi sans relache, m'a trouvé des asiles sûrs

et m'a sauvé, avec quelle admirable intelligence, avec zèle, avec quelle

héroique bravoure. Dieu l'en récompensera.

 Par Monsieur Francis CARON POUR Century 21 Cadet rochechouart

 

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NOTA: "Mon bien aimé" & "Mon Toto" sont les 2 surnoms les plus nommés dans

               les 22.000 lettres connues et répertoriées que JULIETTE DROUET

            a adressé à VICTOR HUGO pendant 50 ans.